Je ne l'ai pas oubliée
Du propre aveu de Casanova, séducteur d'entre les séducteurs, Henriette fut son plus bel amour. Il a vingt-quatre ans et ne vit que d'aventures amoureuses dans des alcôves vénitiennes et de vin dans les cabarets, quand il la rencontre.
Il est libre, mais pauvre, elle est riche mais surveillée... Pourtant, entre leur premier baiser et leurs dernière étreinte, les deux amants vont savourer sans retenue le bonheur de s'être trouvés, avant de devoir se quitter, trois mois plus tard.
Cette passion, Casanova la décrit dans ses mémoires avec une émotion inhabituelle chez lui, sans doute parce que, comme il le confessera bien plus tard : "Son souvenir est encore un véritable baume pour mon cœur.