Il est des nôtres
Cette pauvreté si manifeste, grossière, presque voulue de l'existence ne peut être qu'un leurre qui cache forcément autre chose. Ou alors vraiment l'homme, si pourvu de moyens, malgré toutes les qualités qu'on lui prête, ne mérite pas tant d'attention. » N'y a-t-il rien derrière le pitoyable quotidien de nos existences ? La vie est dure à avaler, constate Laurent Graff. Elle laisse un goût amer à celui qui s'y laisse prendre. Ses jours se suivent et se ressemblent trop, bien trop... Plus rien d'enthousiasmant n'arrive lorsque survient la quarantaine. Alors, pourquoi ne pas s'inventer des fugues romanesques, histoire de varier l'ordinaire, des dérapages imaginaires, inventés, où ne vont sombrer que nos doubles, et d'où l'on pourra finalement se relever indemne ?