Idées reçues sur les filles et les garçons
Les garçons ne pleurent pas alors que les filles pleurent tout le temps »Par exemple : À la récré, si Lola se dispute avec Fatoumata, elle va lui dire : « T’es méchante ! » puis partir en pleurant. Louis, en revanche, dira à Éric : « T’es méchant ! » et… se battra avec lui ! De même si la maîtresse gronde Lola, elle va avoir les larmes aux yeux alors que Louis va serrer les poings et faire la tête. C’est ainsi, les filles sont plus sensibles et ont la larme facile, pas les garçons.Oui mais…? Essayons de comprendre d’où vient ce drôle de phénomène… Souvent, cela vient de l’éducation : on apprend aux garçons à ne pas pleurer et aux filles à ne pas exprimer de la colère par exemple. Il y a très longtemps, on pensait que pleurer, c’était être faible et un garçon devait être fort. Les filles, elles, devaient rester gentilles alors se mettre en colère, c’était être vilaine. Il en reste des traces aujourd’hui ! Et puis, tout dépend aussi de sa sensibilité. Il y a des personnes qui sont plus sensibles que d’autres comme il y en a qui sont plus doués pour jouer au basket que d’autres. On est tous différents et on ne réagit pas de la même manière à une même chose. C’est aussi ça le sel de la vie !Conclusion Que l’on soit un garçon ou une fille, pleurer soulage quand on est triste, et ça permet d’être consolé. C’est une réaction naturelle à une émotion qu’elle soit de la colère, de la peur, ou de la peine… Pleurer ne signifie pas qu’on est faible, bien au contraire. Montrer ses émotions peut être une force. Si, en fait, ça voulait dire : moi aussi, j’ai un cœur ? Et puis, pleurer est une des spécificités de tous les humains. Il n’y a donc pas de honte à pleurer. Mais il faut savoir pourquoi on pleure. Si c’est parce qu’on éprouve de la colère, il vaut mieux la laisser s’exprimer plutôt que de la transformer en pleurs. De plus, pleurer dès qu’on a une contrariété n’est pas une solution. Parfois même, certains problèmes peuvent se résoudre facilement, si on prend le temps de réfléchir et ensuite d’agir. Se morfondre n’aide pas à trouver la solution.