Hermiston, le juge pendeur
Nous sommes en 1813. Archibald Weir, un jeune homme aux idées avancées, assiste à une pendaison publique. En affirmant qu’il s’agit là, d’un « assassinat, d’un défi à Dieu », il s’attire les foudres de son père, le lord-juge d’Hermiston, magistrat du roi. C’est lui l’être implacable, surnommé le persécuteur ou le juge pendeur, qui a prononcé la condamnation à mort. Pour punir son fils, qu’il estime définitivement bon ni pour le barreau, ni pour la chaire de théologie, il le contraint à l’exil, sur les terres de Laird, pays de silence sauf quand le vent souffle, à Hermiston dans la lande écossaise, afin d’y gérer le domaine familial, et qu’il a depuis bien longtemps délaissé.
Et en fait, là, dans son nouveau rôle de propriétaire terrien, Archibald trouve la paix. Il aime à écouter sa servante plus vieille que lui et énamourée, lui conter le passé du pays — la Frontière —, la vie de ses ancêtres et de ses quatre neveux, connus pour leur violence et surnommés les « quatre frères Noir ». Fermiers, ils sont ses voisins par-delà les collines, et parfois leur jeune sœur, Christina, les rejoint. C’est en la croisant à la messe qu’Archie tombera sous son charme et amoureux. La condition inférieure de la jeune femme lui importe peu, tant que son amour est réciproque.
Les jours heureux pourtant s’éloignent, avec la visite de celui qu’il a toujours pensé être un ami, un être vil et jaloux, qui va s’emparer de Christina.
Une fois encore, Archie le romantique devra affronter la justice des hommes, celle de son père...