Haute est la tour
Dans la salle des machines d’un château d’eau menaçant ruine, concédé par la ville à une vieille danseuse qui l’utilise comme atelier, quatre destins vont se croiser. Un baroudeur du même âge que la danseuse - la cinquantaine - et son bandonéon, un jeune petit bourgeois et une serveuse de bar. Tous portent le poids de leurs échecs, de leurs morts, de leurs secrets et s’affrontent dans ce décor d’apocalypse, sous la menace de la masse liquide. Il suffit en effet de jouer avec les vannes pour que l’édifice implose. Le titre est emprunté à un texte de Jean Genet : « Enfants charmants, haute est la tour ».