Faut-il brûler la Galigaï ?
Bouclée par les soins de Léonora rengorgée dans sa vanité, donnant sa main à baiser comme la Vierge accorde son pardon, Marie fait la reine.
Léonora la regarde et rit sous cape. Elle observe aussi tous les gentilshommes qui se pressent autour d'elle. Léonora aperçoit dans la foule Concini.
La moustache retroussée, le front haut, le nez droit et fort. Saisit-elle dans son regard ce côté dur, presque inquiétant ?
Son cœur bat.
Le soir même, elle se rend chez un notaire derrière les Offices.
Son vieil ami Bardo Galigaï bat de l'aile et sa famille s'éteindra avec lui.
Or à Florence, il est de Coutume de racheter un nom.
Le lendemain, Léonora apporte l'argent. Où l'a-t-elle pris ? Sans doute est-ce Marie qui le lui a donné.
Quoi qu'il en soit, dès que le vieux grigou aura passé, elle deviendra Léonora Galagaï. "
Voici le récit d'une fulgurante ascension. Comment une simple blanchisseuse, se rendant indispensable à la future Marie de Médicis, devient-elle marquise d'Ancre puis maréchale de France ?
Le destin eÎptionnel de cette intrigante de haut vol nous fait revivre les crimes et les passions de la Cour des Médicis et du trône de France. Meurtres, trahisons, complots, secrets d'alcôve rythment cette magnifique épopée sombre et sanglante.