Et la lumiere tue
LE GRAND TEMPLE DE LA S.F.
Arthur C. Clarke
A treize ans, il construit son premier télescope. A dix-neuf ans, il est membre de la Société interplanétaire britannique. Il est attentif à l'homme tissant patiemment le réseau de stations orbitales qui lui permettra d'affronter le voyage sans retour.
Alors, un romancier réaliste de la navigation spatiale à venir ? Mais Arthur C. Clarke annonce aussi la fin de l'enfance : l'humanité est prête à sortir du berceau et à s'élancer vers les étoiles. Une odyssée jusqu'au bout de la science et aussi du merveilleux : « Toute technologie assez-avancée est impossible à distinguer de la magie. » La magie seulement ? Plus loin se profile une silhouette colossale : « Ceux qui disent que Dieu n'a jamais existé ont peut-être raison ; mais cela ne veut pas dire qu'il n'existera jamais. » Peut-être sont-ils déjà autour de nous, les Grands Galactiques mystérieux et bienveillants. Sommes-nous prêts à les rejoindre ?
C'est par l'agressivité que l'homme est devenu maître de sa planète. Il lui reste à plonger dans l'apesanteur, à découvrir le gouffre tranquille où l'attendent la détente, la musique des sphères, l'éternité. Tout un programme.