Dernier retour
Joseph von Eichendorff (1788-1857). S’il fut, par son
œuvre en prose comme en vers, « le dernier romantique »,ses poésies révèlent, au-delà de l’habituel sentiment de la nature, au-delà du charme qui fit sa réputation (mais qui, par là même voilait le sens profond de ses contemplations),une écoute émouvante et presque hantée des silences et des voix de la forêt, des heures du jour et de la nuit. Entée sur la mémoire d’une enfance lumineuse, la poésie d’Eichendorff reste à redécouvrir, jusque dans les ombres du « dernier retour ».