Cinquante deux reflets
Dans ce livre, dialoguent des structures, des décors, des actions, des personnages. Ce recueil est donc une scène où se succèdent quatre mouvements ou plutôt quatre chapitres intitulés Miroitements (1), Décors (2), Danses et rythmes (3), Aux risques du vent (4). Miroitements est ici à comprendre comme l'impression générale laissée sur la rétine de l'oeil, ou comme un rassemblement de divers tableaux enregistrés par la surface sensible d'un papier photographique. Ici, c'est la forme textuelle du « triple triolet » qui joue le rôle de support. Le premier chapitre de ce recueil est à lire comme une matière de structures de fictions à développer, à penser ou à rêver. Décors (2) est à entendre comme une réserve de lieux, d'accessoires, de paysages, de fonds d'image, d'espaces. Le deuxième chapitre vise à offrir de nouvelles scènes de tournages à l'imagination du lecteur. Les deux derniers chapitres offrent quant à eux un répertoire d'actions et une galerie de personnages. Ce livre est aussi un recueil de poésie. Il se rythme avec cette antique et belle question: Qu'est-ce que la poésie ? Une cadence de triple triolet traverse l'ensemble de ces pages. À chaque lecture d'apporter la substance d'une voix nouvelle à cette matière textuelle.
La préface de ce recueil a été rédigée par Christian Robert, auteur de fables et de nouvelles, ancien professeur de lettres et coauteur (sous le pseudonyme de Robert Vincent) de plus d'une dizaine de romans policiers déjantés.