Cette bête que tu as sur la peau
Tu connais l’amour de réputation
oh, ta mère te l’a expliqué
Sa première histoire
oh, c’est douloureux
et sa deuxième
oh comme c’était beau oh début
et ton père, et ton père
oh, quel connard
oh, oui, maman, raconte encore
oh, c’est douloureux
oh comme c’était beau oh début
et ton père, et ton père
oh, quel connard
oh, oui, maman, raconte encore
ah les belles histoires de l’enfance.
Un frère et une sœur tentent d’échapper, chacun à leur manière, à l’emprise et à la folie de leur mère, à l’abandon du père.
Dans ce roman d’une grâce et d’une poésie envoûtantes, Marie Chartres dresse le portrait inoubliable de deux personnages prêts à tout pour chasser les fantômes du passé et survivre au poids des souvenirs.
Gisèle Bonin s’attarde sur la matière, celle-là même dont sont faites les choses. Elle a, pour ce texte, porté son attention sur une couverture qui ponctue les pages d’une présence étrangement troublante.