Cent-cinq Haïkaï
Traduit du japonais par Koumiko Muraoka et Fouad El-Etr
Frontispice de Yosa Buson
Né en 1644, mort en 1694, le poète prend en 1680 le nom d’un bananier, bashô, que des admirateurs ont planté dans son ermitage. Libérant le haïkaï de l’académisme ou de la facilité, il lui a rendu simplicité, fraîcheur, et l’a restitué à la tradition des classiques chinois et japonais. Traduisant à partir des textes japonais, Muraoka et El-Etr nous livrent ici, dans une mise en page aérée, leurs plus belles réussites.
Sur une branche nue
Un corbeau s’est posé
Soir d’automne