Cécile et les Beaujour
Début du XXe siècle, dans le pays nantais. À l’ombre des arbres centenaires du parc du château de Malavielle, Cécile grandit entourée de femmes : sa grand-mère, qui tient les rênes du domaine, sa mère, une douce bourgeoise effacée, sa grande sœur, qui se destine à la vie monacale. Protégée, trop peut-être, la jeune fille a tout pour être heureuse, jusqu’au jour où elle se décide à poser des questions sur les hommes de la famille.
De son père, on lui dit qu’il est mort dans un incendie à Paris, de son grand-père, qu’il était inconséquent et qu’il aurait disparu après avoir honteusement ruiné Malavielle. Mais Cécile ne trouve aucune photo, aucune trace tangible de leur existence. Quand elle s’entête, sa grand-mère l’expédie dans un internat accueillant la jeunesse dorée nantaise, où elle subit quotidiennement rebuffades et humiliations.
Révoltée, Cécile fugue et débarque seule à Paris, bien décidée à éclaircir le mystère de ses origines.
Avec sensibilité et réalisme, Éric Le Nabour brosse le portrait bouleversant d’une jeune femme forte et fragile aux prises avec sa famille pour conquérir son droit au bonheur.