Catherine de Médicis, ou, La reine noire
François Ier et ses rêves d'Italie. Léonard de Vinci. Les châteaux de la Loire. Diane de Poitiers à Chenonceaux. Les guerres de religion. L'horreur de la Saint-Barthélemy...
Quatre siècles seulement nous séparent de l'effervescence inouïe de cette Renaissance aussi ardente au plaisir qu'à la torture, et sur laquelle régna pendant trente ans, sous un masque blême de reine mère engoncée dans d'éternels voiles de deuil, une fille de banquier florentin : Catherine de Médicis.
Singulière figure, moins sombre que ne l'ont peinte les historiens du XIXème siècle. Louvoyante, oui, sinueuse, sachant attendre son heure, en digne disciple de Machiavel. Femme d'Etat aussi, au point de dire qu'un huguenot peut être aussi bon sujet qu'un catholique ! Mais étrangère, au fond, à son siècle ensanglanté au nom de la Bible : car ses vrais dieux, à elle, ce sont les astres...
Source : J'ai Lu