Brûlure est lé récit d'une passion amoureuse et sexuelle. Un parcours qui métamorphose l'existence de la narratrice et la conduit vers des rivages inconnus d'elle. B. la rencontre, la séduit la quitte. Elle reste avec un désir immense, fou, lancinant. Un désir qui la ronge, qui l'obsède, qui l'isole : elle attend un signe de B. Il la surprend toujours. Il la fascine. Il la consume d'un plaisir qui n'a jamais le même goût. Doux, amer, glacé, brûlant, sordide, éblouissant... B. la torture mais elle embrasse ses chaînes. Il l'entraîne. Elle se révolte et revient toujours. Elle ne peux lui résister. Elle est là, elle l'attend, le désire. Plus fort récit que tout, elle le désire.

B. comme bourreau ? B. comme baiser ? B. comme bonheur ? B. comme bête, brute, beau... Tout son être crie : « Reviens, B.! » Elle l'attend. Elle est à lui, désespérément à lui.

Dans Brûlure; Cléa Carmin explore les variations infinies du désir. Jamais les mots n'avaient été aussi purs pour atteindre à cet espace inconnu qu'est le plaisir. Chaque sentiment, chaque sensation, chaque ressenti est analysé et décrit avec précision, violence et beauté.

Un très grand texte qui laisse à penser que l'écriture de l'amour reste la plus surprenante, la plus inattendue.