Bons baisers de la province

Gipi

Bons baisers de la province
72 pages
Popularité
Popularité du livre : faible
Notes
Note globale
★★★★★
★★★★★
3.54
Note personnelle
★★★★★
★★★★★
0

Un jour, deux nouveaux flics sont arrivés dans le quartier. Ils venaient de la capitale, et appartenaient à la police antiterroriste, on ignorait pourquoi on les avait envoyés chez nous, en province, où il ne se passait rien » Andrea, jeune garçon doux et tranquille, est ravi de passer la journée avec son oncle qu’il voit peu ; au lieu d’une excursion dans un parc d’attractions, le tonton l’embarque pour une virée imprévue chez un vieil ami perdu de vue depuis l’adolescence, un copain d’enfance tout juste sorti de prison. Une histoire imprévisible, un portrait dur mais réaliste de la vie en province. Gipi pose la question de la vie après l’épreuve ; tentation de se venger ou savoir pardonner. Comme dans un jeu d’enfants on se dit après l’épreuve « un jour je le tuerai » puisqu’on s’en veut de n’avoir pas été le plus fort. « Sans raison particulière, cette idée de l’enfer en construction effraie passablement l’homme qui a traîné le type en pyjama au milieu de la route (de façon à ce qu’il puisse se faire descendre avec plus de facilité). « Si l’enfer était vraiment en construction » (se surprend-il à penser), « les nuits comme celle-là pourraient servir de parpaings ». Chez Gipi, les hommes ont aussi le défi d’être heureux dans le présent mais le souvenir d’un drame est souvent plus fort. Trait simple et texte à l’os ; on se souvient longtemps de ses histoires de petits héros ordinaires…

Livres de l'auteur : Gipi