Février 2021. Le réputé et respecté professeur d'histoire, Jacques Joesandi, a-t-il perdu la raison ? Quelques heures avant l'inauguration de la nouvelle bibliothèque de Sciences humaines de Lyon, le célèbre historien était en train de brûler des ouvrages en instance de numérisation.

C'est aussi là qu'il est retrouvé assassiné. Lorsque le dossier est classé par la police sur ordre de la hiérarchie, les lieutenants Laetitia Desnoyers et Maurice Moub'ati décident de faire appel à EPICUR, l'unité d'élite de la police européenne. Regroupé autour d'une Intelligence artificielle du nom de Tommy, le groupe de supers flics découvrira que les thèses négationnistes ne sont pas mortes et qu'un véritable complot est en place pour modifier l'Histoire.

Dans le même temps, Tommy demande à l'un des membres de l'équipe de trouver celui ou celle qui a trahi lors de leur dernière enquête à Venise où Pippa, une des partenaires d'EPICUR, a été tuée. La morosité et le soupçon s'installent dans le groupe où chacun épie l'autre.

Dans cette troisième aventure d'EPICUR, Stéphanie Benson aborde de façon convaincante une actualité récurrente, celle des outils de haute technologie mis au service du pire, comme le révisionnisme ou la thèse de la race supérieure.

L'intrigue n'est pas sans rappeler le récent incendie de la bibliothèque universitaire de Lyon, bien réel celui-là, déjà évoqué dans Éthique en toc, de Didier Daeninckx. --Claude Mesplède