A quoi bon encore des poètes ?
Questions : quel sens (et en particulier quel sens "social") a encore le fait d'écrire de la poésie ? à quoi servent ces formes inouïes ? que signifie cette obstination apparemment hors champ ? de quoi témoigne-t-elle ? qu'en attendre ? quel usage en faire ? Ou, plus simplement : pourquoi y a-t-il quand même ça, ça plutôt que rien (plutôt que seulement le tout-venant qui occupe les boutiques et les tréteaux médiatiques) ? Voilà des questions grossières (forcément), déplacées (comme toujours), urgentes (plus que jamais). Défi tenter de les recadrer, voire d'y proposer quelques réponses minimales