A nous deux, Satan !
L'abbé Jerville exerce les fonctions d'exorciste dans une ville d'Auvergne. Sage et prudent, quand un cas de possession présumée se présente, il l'étudie d'abord à la lumière de la psychiatrie moderne, dont il a assimilé les grandes lignes. Il ne se résous à pratiquer l'exorcisme qu'après avoir acquis la certitude qu'il ne s'agit pas d'un dérangement mental, concernant la seule science médicale, mais bien d'un cas de possession, ce qui est rare.
Or un sujet se présente, chez qui les preuves de possession sont irréfutables: un garçonnet, dont le Diable s'est emparé du corps et de l'âme. L'exorciste se décide alors à intervenir, à l'aide des moyens matériels recommandés par l'Église. Après plusieurs séances, il réussit à convaincre le Démon de libérer sa victime, mais Satan se venge d'une manière proprement diabolique. D'où une lutte entre le Bien et le Mal, à l'issue de laquelle le prête, orgueilleux, croit obtenir la victoire définitive.
On me reprochera peut-être de décrire d'une manière trop réaliste certaines manifestations du Mal. Je réponds qu'il est difficile d'éclairer par une lumière tamisée les œuvres de Satan.