A la fin ils ont dit à tout le monde d'aller se rhabiller
Du toit, j’aperçois des bateaux dans le port, des gratte-ciel, des colonnes de voitures empêtrées. Mais je ne vois pas les fourmis ni les enfants qui pleurent. Il faut que je me contente d’imaginer qu’il y a plus d’aimés qui se retrouvent que de veuves obèses qui se coupent les doigts par distraction.
Il y a beaucoup de choses qu’on dit, dans la vie, qui ne s’avèrent pas vraies.
À la fin ils ont dit à tout le monde d’aller se rhabiller est un récit d’errance, oscillant entre la vacuité maussade de l’existence et sa beauté incongrue, surgie de nulle part au détour d’une rue inventée d’Amérique du Sud.