'Ma chère bonne...'
De la marquise de Sévigné, on a voulu faire une mère ayant souffert du mariage de sa fille.
Désespérée par l'éloignement de sa " chère bonne " devenue comtesse de Grignan, elle aurait cherché une consolation dans une correspondance régulière avec celle-ci.
Ce monument d'amour contrarié ne doit pas pour autant faire oublier les autres correspondants : Bussy, Ménage, Mlle de Scudéry, Madame de La Fayette...
Par-delà les hasards de la chronique, ce choix de lettres veut rappeler que toute écriture est à la fois son propre sujet et son propre objet. Il faut lire Madame de Sévigné comme si l'encre n'avait pas encore séché sur ses feuillets : c'est un magnifique écrivain de langue française.
Source : Librio