Extrait : SALAUD : Cher Monsieur Tomasi, Je vous écris concernant votre article paru dans le mensuel J’aime l’histoire à propos de l’affaire Sacco et Vanzetti, qui, comme vous le soulignez si bien, a bouleversé le monde, et garde encore toute sa célébrité. Mais une erreur incompréhensible s’est néanmoins glissée dans votre texte, notamment dans cet extrait : (…) L’affaire se complique encore quand un témoin français nommé Jean-Marc Bordier, habitant à Garges-les-Gonesses, se retrouve mêlé au dossier et affirme qu’il était avec les deux anarchistes le jour des meurtres (voir photo). » La photo à laquelle vous renvoyez est ainsi légendée : "De gauche à droite : Sacco, Jean-Marc Bordier, Vanzetti, le juge du comté et le chef de la police fédérale." Or je m’appelle Jean-Marc Bordier, j’habite à Garges-les-Gonesses et c’est bien moi qu’on peut reconnaître sur la photo. Mais je n’ai rien à voir avec cette affaire, je suis consultant en entreprise, je n’étais pas né à l’époque, et renseignements pris, aucun ancêtre de ma famille, qui aurait pu avoir avec moi une ressemblance, n’a été mêlé de près ou de loin à cet épisode. En l’attente de plus amples explications, je vous prie d’agréer, etc.