Mon livre surprise
Défense de la littérature
Gallimard nrf, collection ''idées'', 16.5*11 cm, 187 pages
Le procès de la littérature est vieux comme la littérature, qui a l'âge de l'homme, c'est-à-dire n'est pas née de la dernière pluie. Un grand
littérateur nommé Platon envoyait déjà les poètes se faire voir ailleurs que dans sa République. Un empereur de Chine fit brûler tous les
livres pour crime d'inutilité. Depuis, les Pères de l'Église, Savonarole, Bossuet, Jdanov, Julien Benda, la Révolution culturelle chinoise, les technocrates, et les utilitaristes en général, ont conclu tour à tour que la littérature, cet utile inutile, était une cause perdue.
La parole est à la défense.