Coline : mère célibataire depuis… trop longtemps… décide que son prochain compagnon sera le bon. C’est-à-dire le père de son deuxième enfant (désir urgent : depuis peu elle fond en larmes à la vue du moindre bébé, mais non, elle ne fait pas de dépression), son mari ainsi que le beau-père aimant de Marsault, son grand garçon de six ans. Et ce, pour la vie. Rien que ça, oui.

Menacée par la ménopause précoce (elle n’a que trente-et-un ans, mais on ne sait jamais), la folie (va-t-elle se réveiller chaque jour, chaque année de sa vie sans que rien, absolument rien n’ait changé sur le plan amoureux ?...) et l’abstinence prolongée (finies les nuits endiablées suivies des matins décevants, d’ailleurs elle ne s’épilera plus jusqu’à ce qu’elle ait rencontré son homme), Coline se lance le défi de trouver ce qu’elle attend depuis des années en trente jours. Plus on se donne du temps, plus on en prend, non ? Elle a suffisamment donné sa chance àl’amour pour agir de lui-même dans l’invisible, sans résultat.

Puisque ça n’a pas marché jusqu’ici, à elle dechanger de stratégie. Et surtout d’état d’esprit.

Chacune de ses journées lui apprendra ce dont elle a besoin pour se rapprocher de son rêve : faire le deuil de son Calimero intérieur, cesser de tout miser sur son physique (qui plus est en chemin vers la dégringolade), se laisser surprendre, sourire, s’ouvrir aux rencontres (quelles qu’elles soient : l’autre a de la famille, des amis, des mots qui la mettront sur le chemin de son rêve), se méfier des apparences, activer le regard de son cœur... le tout dans la bonne humeur. Si possible…