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Livre du jour


 dimanche 11 août 2024 

Gal Faye

Petit pays - Prix Goncourt des lycéens 2016
Littérature française (2016)
224 pages
Popularité
Popularité du livre : élevée
Notes
Note globale
★★★★★
★★★★★
4.29
Note personnelle
★★★★★
★★★★★
0

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…

« J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d'être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. »

Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur eÎptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

Livre surprise

Marguerite Duras

Moderato cantabile
Littérature française (1958)
164 pages
Popularité
Popularité du livre : élevée
Notes
Note globale
★★★★★
★★★★★
3.55
Note personnelle
★★★★★
★★★★★
0

« Qu'est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ? - Je sais pas. » Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d'une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d'apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu'au paroxysme final. « Quand même, dit Anne Desbaresdes, tu pourrais t'en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c'est facile. » « De quel poids le destin des autres pèse-t-il sur ceux qui en sont témoins ? Pourquoi le cri soudain d'une inconnue et la vue de son corps en sang ont-ils troublé si fort Anne Desbaresdes, qui est une femme jeune et riche, uniquement attachée à son petit garçon ? Pourquoi retourne-t-elle au café sur le port, où le cadavre de l'inconnue s'était écroulé dans le jour tombant ? Pourquoi interroge-t-elle cet autre inconnu, Chauvin, témoin comme elle ? Une étrange ivresse s'empare d'elle, où les verres de vin qu'elle se fait servir, et qu'elle boit lentement, ne sont au mieux que des prétextes. Sur le lieu du crime commis par un autre elle revient chaque jour. Chaque jour elle interroge plus avant, parle elle-même un peu plus longuement. L'enfant joue dehors pendant qu'elle s'attarde. Mais un jour elle viendra seule. Un jour elle aura la réponse. Que cherchait-elle donc ? L'amour de Chauvin ? La mort des mains de cet homme qu'elle désire, et qui la désire, comme l'avait obtenue de son amant la femme assassinée ? Un immense scandale silencieux s'est enflé autour d'Anne et de Chauvin et se résout dans le silence par leurs mains qui se joignent une seconde seulement, les lèvres posées sur les lèvres une seconde. Adieu. Tout est dit. » (Dominique Aury, La Nouvelle Revue Française, juin 1958) Marguerite Duras (1914-1996) a publié Moderato cantabile en 1958.